Après une période d'évolution au 19ème siècle, les races françaises d'Epagneul se sont officiellement divisées en 1907 et ont été reconnues individuellement, avec le standard de la race pour l'épagneul picarde dessiné en 1908 et qui est resté pratiquement inchangé à ce jour. La Première Guerre mondiale de 1914 à 1918, qui a durement affecté cette région de France, aurait pu causer de graves dommages à la race, mais avec un élevage enthousiaste, les effectifs sont restés relativement élevés. Le club de race français (Club de l'Épagneul Picard) a été créé en 1921, puis fusionné avec le Club de l'Épagneul bleu de Picardie bleu (Club de l'Épagneul Bleu de Picardie) en 1937. Comme l'écrit l'auteur Craig Koshyk dans son livre Pointing Dogs, Volume One: The Continentals, «La Seconde Guerre mondiale s'est avérée encore plus difficile pour la race que la Première. Quand ce fut fini, l'épagneul picard avait presque disparu. Heureusement, un petit groupe d’éleveurs, dirigé par l’ancien président du club de race, François Prin, s’est uni pour le sauver. Dans les années 1980, il était clair que leurs efforts avaient porté leurs fruits. Le nombre et la qualité des chiens s'étaient considérablement améliorés. Les Espagnols picards remportaient des essais sur le terrain, des expositions canines et l'admiration de plus en plus de chasseurs, notamment dans le nord de la France. Aujourd'hui, la race reste pratiquement inconnue en dehors de la France mais jouit d'une réputation bien méritée parmi les chasseurs français en tant que gundog solide, bien équipé pour chasser dans des conditions et un terrain difficiles. "Le club s'est ensuite fusionné avec le club français du Pont Audemer Spaniel ( Club de l'Épagneul de Pont Audemer) en 1980 pour former l'actuel club français des trois races appelé Club de l'Épagneul Picard, du Bleu de Picardie et de l'Épagneul Pont-Audemer. Le club français s'appelle désormais CEPPA, le "Club de l'Épagneul Picards et le Pont Audemer".